L’hiver, les champs sont au repos, mais cela s’agite dans le séchoir, cela scie, visse et rabote !

De nouvelles claies (en douglas français non traité) sont venues compléter l’équipement de notre grange-séchoir. Et comme rien ne se perd, les chutes servent à faire celles, de petite dimension, réservées aux fleurs : camomille, souci, rose, mais aussi feuilles de verveine et d’estragon plus fragiles.

L’occasion de répondre à une question que l’on nous pose très très régulièrement : « Comment bien faire sécher ses fleurs, ses plantes aromatiques et médicinales ? »

Le secret pour conserver la belle couleur, les saveurs, les bienfaits ? On vous dit tout, enfin presque ????

Pour un bon séchage, il vous faut :

• Cueillir la plante, que ce soit dans votre jardin ou dans la garrigue, à maturité (pas loin des boutons floraux) au plus chaud de la journée (à part quelques exceptions comme la rose de Mai) afin de récolter le maximum d’essence naturelle.
• Installer la plante sans tarder sur un cadre à grille fine, l’idéal une claie ! Ou plus romantique, en bouquets suspendus.
• Choisir une pièce ombragée qui peut se fermer avec des volets. Pitié pas en plein soleil, ce ne sont pas des tomates italiennes. Et surtout sans aucune humidité, bien ventilée avec courants d’air naturels. Un grenier ou une chambre sous les combles par exemple.
• Ne pas chauffer la pièce pour accélérer le séchage, ce qui endommagerait vos plantes, ce serait ballot mais il faut savoir que c’est une pratique industrielle courante.
• Fermer les écoutilles dès le moindre nuage menaçant car un retour d’humidité et c’est fichu !
• Une fois bien séchées, texture cassante mais pas en miettes, les enlever ! Le temps de séchage varie selon la variété et l’hygrométrie de votre pièce.
• Enfin stocker vos plantes au sec, toujours à l’abri de la lumière pour bien les conserver.

Si vous êtes d’humeur créative, il ne reste plus qu’à fabriquer vos claies, une bonne occupation d’hiver.