Saviez-vous qu’il existe 3 familles de romarin : le verbénone, le camphré, le cinéole.

Comme nombreuses plantes méridionales, le romarin se méfie des chaleurs de l’été et il préfère fleurir en hiver, nous offrant un printemps infini. Il est donc temps d’observer ses délicates fleurs.

Le romarin à verbenone est originaire de Corse et se pare de fleurs bleutées.

Le romarin à camphre est originaire de nos maquis ouverts avec ses jolies fleurs blanches, nous avons choisi de cultiver celui issu de la garrigue dolomitique de Mourèze, voisine de notre ferme.

Le romarin à cinéole, est originaire du nord de l’Afrique et de l’Espagne, nous cultivons celui de Majorque, à fleurs roses. A noter ses notes délicatement miellées.

Le Rosemarinus officinalis se nomme aussi « rose marine », car il peut pousser en littoral, « encensier » pour son parfum, « herbe aux couronnes » durant l’Antiquité, « herbe santé » depuis les Egyptiens.

Très présent dans la cuisine méditerranéenne, le romarin, au goût complexe de piquant, encens et note de camphre, agrémente parfaitement grillades d’été, gratins, soupes, mais aussi desserts à la poire, fromages frais, biscuits, sirops et nombreuses confitures…

Astuce : avant de le cuisiner, vous pouvez moudre ses feuilles, parfois un peu trop coriaces en bouche, mais toujours au dernier moment afin de conserver ses vertus et ses arômes profonds.

On le sait moins, en feuilles entières bio, il peut aussi libérer ses vertus notamment en tisane digestive, spécialement le verbenone, on peut ajouter alors une cuillère de miel ou quelques écorces d’orange. En tisane ou en inhalation, le cineole réveille des fatigues de l’hiver. En huile essentielle, le romarin camphre est le romarin des sportifs.

Bon à savoir, hors de son climat méridional, le romarin est bien moins riche en huile essentielle, donc privilégiez toujours la provenance méditerranéenne pour parfumer vos plats et vos tisanes.